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Le Serious Game comme catalyseur de talents

Dernière mise à jour : 12 sept. 2022

82% des entreprises soulignent avoir rencontré des difficultés à recruter lors du second trimestre 2022. 84% craignent que la tendance perdure (APEC, 2022).


Les difficultés liées au recrutement ont atteint un niveau historique et la croissance des sociétés en fait les frais. En moyenne, 20% des entreprises renoncent à poursuivre le recrutement (APEC, 2022). Parmi les plus téméraires, 45% d’entre-elles affichent une baisse du chiffre d’affaires (APEC, 2022).


Comme un problème n'arrive jamais seul, la rétention des talents fait défaut. Et c’est au niveau des jeunes travailleurs que le bât blesse. D’après l’étude menée par le secrétariat social Acerta (2022), 11% des contrats de salariés âgés de moins de 25 ans ont été rompus cette année. Soit plus du double de l'année dernière (+136%).


Gilles Gateau, directeur général de l’APEC, souligne, qu’en moyenne, 1 collaborateur sur 3 émet l’envie de changer de poste dans les 12 mois suivant son entrée en fonction (BFM Business, 2022). En réponse, deux possibilités se dessinent : rester et être frustré ou quitter l’entreprise. 46% des départs se révèlent être à l’initiative du travailleur contre 36% résultant d’un commun accord (Acerta, 2022).


Dans ce contexte, les RH font face à un double enjeu. Elles doivent recruter pour répondre aux nouvelles ouvertures de postes et recruter pour remplacer. Pour y arriver, chacun y va de sa botte secrète : dépôt d’offres sur le site Internet ou sur des sites d’emploi dédiés. Mais également la mobilisation du réseau, sollicitations d’écoles/d’associations d’anciens élèves/ stagiaires, etc. . De nombreux canaux et énergie sont ainsi dépensés pour pallier cette pénurie de main-d'œuvre. Stratégie payante, occasionnant toutefois, pour 32% des entreprises, un certain nombre de retards en interne (BFM Business, 2022).


Seulement 22% des jeunes talents se disent attirés par l’entreprise !



C’est le résultat qui ressort de l’enquête menée par BNP Paribas et The Boston Project (2015). « Dure », « Compliqué », « Impitoyable », .. Voilà des exemples de qualificatifs attribués par la jeune génération au monde l’entreprise. À salaire égal, ils opteraient pour l’entreprise la plus fun (25%) ou la plus éthique (21%). Leur rêve, travailler dans une société innovante et plus humaine.


Face à autant de doutes et de concurrences, les entreprises redoublent d’efforts pour créer et développer leur marque employeur. Attirer, motiver et retenir les collaborateurs nécessite donc l’instauration d’une politique solide.


L’environnement de travail, le match entre le candidat et le poste, l’opportunité d’évolution, la reconnaissance, etc. sont quelques éléments faisant défaut en entreprise. Ils font partie des 7 raisons expliquant le désengagement des collaborateurs, les poussant ainsi vers le départ (Braham, 2005). Comment vouloir donner envie à de nouveaux aspirants, de plus en plus sélectifs, d’intégrer l’entreprise ? Surtout, si ceux qui y sont en place la fuient.


Le Serious Game, votre meilleur ami pour promouvoir l’entreprise !



Ce concept est connu pour ses vertus en termes de formation et de sensibilisation. Le Serious Game participe également à la promotion de l’entreprise (Auneau, L. cité par Salgues, F., 2022). Son utilisation à des répercussions en externe, sur le recrutement par exemple. Les répercussions internes, sur la motivation et la fidélisation des salariés se font aussi ressentir.


L’impact du Serious Game sur l’engagement des collaborateurs est de plus en plus visible. Son utilisation peut changer complètement la manière dont les travailleurs perçoivent l’entreprise et leur travail. Ce concept les rendant ainsi plus intéressants et gratifiants (Ford, 2022). Ce mécanisme s’avère donc être un moyen efficace pour activer la motivation intrinsèque des salariés. Cet apprentissage ludique stimule ainsi leur engagement envers une société.


De plus, afin de les fidéliser davantage, certaines entreprises n’hésitent pas à utiliser des outils gamifiés. Ils ont pour but d'améliorer les conditions de travail (Cardador et al., 2017). Ces outils permettent également de rendre l’expérience des collaborateurs plus agréable et adaptée à leurs besoins. De cette façon, les salariés se sentent en accord avec l’entreprise, deviennent de vrais ambassadeurs auprès de demandeurs d’emploi.

Dès lors, la marque employeur se voit renforcée et l’attractivité de l’entreprise décuplée (Kupper et al., 2021). Ce qui influe ainsi directement sur les intentions de candidatures.


Discube comme Serious Game



En tant que Serious Game, le Discube, améliore l’engagement et l’implication des collaborateurs de manière exponentielle. Il les invite à communiquer et à prendre des décisions collectives tout au long du jeu. Le but étant d’élaborer un plan d’action. Cela les obligeant inconsciemment à adopter une position active pour l’entreprise.


Au travers de ses thématiques, le Discube a pour ambition de soutenir la stratégie RH des entreprises . Les finalités étant d’optimiser la marque employeur (fidélisation) et de faciliter les futurs recrutements (attractivité).


Nos solutions


La thématique Objectif remet un cadre sur le travail attendu de chacun. Il permet également de lever les frustrations qui en découlent.


La configuration Feedback incite à promouvoir la communication et éviter d’accumuler des rancœurs.


Le thème Accueil a pour objectif de renforcer le sentiment d’appartenance des collaborateurs à l’entreprise


La finalité Bien-être met en avant la politique RH prônée par l’entreprise. Elle souligne aussi les actions mises en place pour la soutenir.


La thématique motivation donne un coup de boost pour maintenir et/ou renforcer l’engagement des travailleurs.


La problématique Évaluation est nécessaire pour prendre le pouls quant au ressenti des salariés vis-à-vis de l’entreprise et des actions qui y sont déployées.






Il vous suffit de 90 minutes pour initier le changement !



Sources :


Acerta. (2022). Plus du double de travailleurs de moins de 25 ans ont quitté leur employeur en 2022 par rapport à l’année dernière. https://www.acerta.be/fr/a-propos-dacerta/dans-la-presse/plus-du-double-de-travailleurs-de-moins-de-25-ans-ont-quitte-leur-employeur-en-2022-par-rapport-a-lannee-derniere

Apec. (2022). Baromètre Apec-ANDRH : une dynamique retrouvée pour les recrutement de cadres en ressources humaines. https://corporate.apec.fr/home/nos-etudes/toutes-nos-etudes/barometre-apec-andrh.html

Apec. (2022). Pratiques de recrutement des cadres 2022 : face aux difficultés de recrutement, les entreprises commencent à ajuster leurs stratégies pour attirer les cadres. https://corporate.apec.fr/home/nos-etudes/toutes-nos-etudes/pratiques-de-recrutements-des-cadres-2022.html

BFM Business (2022). Gilles Gateau (Apec): Emploi, les pénuries de recrutement, un frein à la croissance. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=pwTwkCxT27U

Acerta. (2022). Plus du double de travailleurs de moins de 25 ans ont quitté leur employeur en 2022 par rapport à l’année dernière. https://www.acerta.be/fr/a-propos-dacerta/dans-la-presse/plus-du-double-de-travailleurs-de-moins-de-25-ans-ont-quitte-leur-employeur-en-2022-par-rapport-a-lannee-derniere

BNP Paribas. (2015). BNP Paribas et The Boston project publient la premièer étude sur la Génération Z « la Grande InvaZion ». https://group.bnpparibas/communique-de-presse/bnp-paribas-boson-project-publient-premiere-etude-generation-grande-invazion

Branham, L. (2005). « The 7 hidden reasons employees leave » in Soundview executive book summaries, vol 27, n°6 part 2

Cardador, M. T., Nothcraft, G. B., Whicker, J. (2017). « A theory of work gamification: Something old, something new, something borrowed, something cool? » in Human Resource Management Review, vol 27, n°2.

Ford, H. (2022). How to drive employee engagement with gamification. TechBullion. https://techbullion.com/how-to-drive-employee-engagement-with-gamification/

Kupper, D. M., Klein, K., Völckner, F.(2021). « Gamifying employer branding: An integrating framework and research propositions for a new HRM approach in the digitized economy » in Human Resource Management Review, vol 31, n°1.

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